Un trico(t)llectif

Un jour Fanny m’a demandé de lui confectionner un plaid pour Poupina. Elle ne savait pas ce qui allait lui arriver.

Ni une, ni deux (ni même trois), ça fourmille dans ma tête et me vient l’idée folle (et qui se révélera épuisante) de s’y mettre à plusieurs. Quelques statuts facebook auxquels les parents n’ont pas accès et voilà une petite bande de joyeux-lurons, proches ou non des FaDa, dans l’aventure.

Le défi : confectionner tous ensemble un plaid.

Nous voici donc ensemble parti dans cette aventure du tricot collectif pour Poupina, dans la joie et la bonne humeur. Certain(e)s savent tricoter, d’autres non, d’autres sont justes de parfaits mécènes.

C’est là qu’intervient une marque géniale : Peace and Wool. Quelques mails échangés et voilà cette chouette entreprise française dans l’aventure. Laine commandée. Reste plus qu’à la distribuer et organiser des ateliers pour tricoter ensemble. Un bar. Une cuisine. Que de rires échangés lors de ces ateliers.

Peace and wool

Et puis à force de patience, de tests, d’heures à tricoter, et à relier tout ce petit bazar, le résultat est là.

Et les FaDa ne s’y attendaient pas. Effet de surprise réussi. Emotion au rdv.

Je tiens à remercier du fond du coeur toutes les participantes (et les participants « parfaits mécènes »). Celles qui ont assisté de loin à tout ça. Celles qui ont appris à tricoter pour l’occasion. Celles qui s’y sont remis avec amour. Merci à toutes ces personnes formidables pour le résultat.

Et enfin, un grand merci à Peace and Wool pour nous avoir suivi dans l’aventure. Elle aura été plus longue que prévu. Plus laborieuse aussi, mais rien ne serait arrivé sans votre collaboration précieuse.

Bref merci à toutes et tous. Mission accomplie.

Poupina

Lillet Rosé chez My Little Paris

Mardi soir avait lieu la soirée Lillet Rosé chez My Little Paris.

L’occasion de découvrir le Lillet, un apéritif constitué des meilleurs cépages de vins bordelais auxquels sont adjoint des liqueurs artisanales d’orange, ce qui lui donne ce parfum si particulier. Ma boisson de l’année ! Délicieux en « piscine », mais également en cocktail, grâce à un atelier où nous pouvions confectionner notre propre recette.

Rosé is the new chic by L ... (lesliie)) on 500px.com
Rosé is the new chic by L …

En exclusivité pour toi l’Internet, voici MA recette de cocktail avec le Lillet Rosé:

  • Glace pilée
  • Trois doigts de Lillet Rosé
  • Un doigt de jus de pêche
  • Un trait de sirop de fruits rouges
  • Un trait de citron vert pressé

Et voilà une tuerie :) dosée au feeling (d’où les mesures non conventionnelles).

Rosé is the new chic

Et rdv ici, pour plus de photos sur l’évènement :) Ma nouvelle galerie

– Bien entendu l’abus d’alcool est dangereux pour la santé –

Flashback

Hier soir, salle de sport. Velo-eliptique pour quelques minutes avant le cours collectif. Lancement d’Itunes sur le téléphone à pomme. Et l’envie d’écouter du Tool. The Pot.

Première pensée. Pour La Curieuse.

Et puis une pensée en entraine une autre. Envie d’écouter Puscifer. Et puis Stone Sour.

Je termine ma séance de cardio en solo à lipduber mes morceaux préférés. The undertaker. Trough Glass. Bother. Tumult.

Retour à la maison à la fraîche, avec toujours les mêmes titres dans les oreilles. Monomaniaque capable d’écouter en infinite-loop le même titre des heures durant (je vous ai déjà dit que j’ai tenu 1h30 sur la version 10h de « Epic Sax Guy« ? J’ai de la résistance).

Et Paf! Sans crier gare (ni aéroport) (dédicace à Fanny), les souvenirs reviennent. L’album de Stone Sour, éponyme (2002), je l’écoutais en boucle pendant mes révisions du bac. Et je ressens toujours la même chose avec cette musique. Une envie de vaincre. De me battre. De tout péter.

Et c’était il y a 10 ans.

Déjà.

Tant de temps est passé. Je regrette un peu cette époque. J’ai adoré l’année de mes 18 ans. Ce sont des souvenirs pleins de nostalgies et d’émotion qui m’ont assailli.

Juste parce que j’écoutais ces titres. Que j’aime tant. Qui me remuent les tripes toujours autant.

Parce que avouons-le. Corey Taylor a tout de même une voix magique. Une machine a faire mouiller la culotte.

Nevroses

Je crois que, comme beaucoup de monde, je souffre de névroses. Et encore plus ici.

Ce blog, je l’ai créé il y a plus de six ans… Et depuis il s’en est passé des choses. Entre les rencontres, les évènements « blogueurs », les promos, les coups de gueule. Il y a eu aussi des déménagements et des changements d’identités.

Ici, ça a déménagé. Entre blogger où tout a commencé, wordpress.com, puis mon propre hébergement, pour retourner sur blogger, pour retourner sur wordpress.com…

Et puis les changements de noms. Leslie Parisienne, Mybigooblog et aujourd’hui Fillette adoptive…

Et en fait, j’en ai assez. Envie de changer. Encore.

Un nouveau nom. Un nouvel hébergement. Un nouveau design.

Tant pis si je perds des lecteurs. Encore. C’est pas comme si ce blog avait la moindre régularité, pouvant donner un soupçon d’espoir à une fidélisation de mon lectorat.

Je crois que je n’aime pas avoir qu’une seule « identité ». Névrose.

Et puis j’ai simplement envie de changer à nouveau, ZUT! :)

(C’est tellement plus simple de changer de pseudo/NDD/look de blog que de changer IRL).

Le temps

Le temps passe terriblement trop vite. Et pourtant, on a l’impression qu’il traîne parfois.

Hier, le hasard a mis sur ma route un ami perdu de vue ces dernières années. Un ami qui pourtant a toujours été là, quelque part, dans mes pensées. Parce que la vie nous a un peu séparé. Parce que nos vies ont pris des chemins différents. Pourtant, hier, ces quelques minutes de hasard m’ont permis de m’apercevoir que malgré ces jours, semaines et mois, sans se voir ni se parler, n’avaient rien entâché à l’amitié que j’ai pour lui.

Ma vie aujourd’hui me comble. Je suis heureuse en amour. Heureuse dans mon boulot. Heureuse avec mes amis.

Et pourtant ce sont bien ses derniers pour qui je manque de temps.

Je ne suis pas une bonne amie. Je ne suis pas de celles qui prennent le temps d’écrire de longs mails pour prendre des nouvelles. Je suis de celles qui oublient les dates d’anniversaire. Mais je suis de celles qui savent tendre l’oreille pour soulager un coeur.

Et le temps souvent me manque. J’aimerai qu’il soit élastique. Pour pouvoir avoir plus de temps avec les gens que j’aime. Pour pouvoir voir tous les gens que j’aime.

Donc, à vous mes amis, pardon si je ne trouve pas le temps de vous écrire, vous appeler, vous voir. Mais vous êtes tous les jours dans mon coeur et mes pensées. Le temps me manque, et j’en suis désolée.

Bilan – un an après

Il y a un an, 365 jours, j’entrais dans une longue période de lutte contre mon corps.
Il y a un an, entraient dans ma vie les mots Redon, hyper extension, test du tiroir, LCA, autogreffe, DT-TLS, quadriceps, ischio jambier.

522563_392455470777833_1530576539_n Quelques chiffres : environ 100h de kiné, plus de 150h immobilisée, une dizaine de taxis/ambulances pris, 28 piqûres d’anticoagulants dans le gras du ventre, 126 doliprane500, une dizaine de partie de belote/tarot, des imports de macdal en cachette et sécher la cantine de l’hopital, beaucoup de conneries racontées, pas mal de larmes, quelques cafards, mais beaucoup de sourires et de fou rire, les temps de trajet multiplier par 4, avoir 4 puis 3 puis enfin 2 jambes.
J’en vois enfin le boût. Une année entre parenthèses.
576688_424268004263246_854091821_n

Aujourd’hui mon nouveau genou fête sa première année. Nous avons 27 ans et demi d’écart. C’est con, mais ça me fait sourire.
Aujourd’hui plus de crainte qu’il se dérobe. Parce que c’est con un genou. Ça se barre sans te prévenir, te pète la gueule et en plus faut pas lui en vouloir.
Cette année, 365 jours, aura été une des plus éprouvante de la petite vie. J’ai affronté tout ça tête haute, avec beaucoup de soutien.
Aujourd’hui je cours, je refais du sport, je skie, je vais pouvoir danser à nouveau.
Je rescucite.

Home sweet home

L’hiver vient, et l’envie de cocooner avec. Le canapé devient à la fois mon meilleur ami et mon pire ennemi. Je pourrais passer des heures dedans sans bouger (sauf pour boire du thé) à regarder films, séries ou à me lobotomiser devant un programme « temps de cerveau disponible ».

Mais surtout, pour cocooner, j’ai besoin d’être en harmonie avec mon intérieur. Depuis deux mois, je suis en mode déco de mon salon. De nouveaux meubles, des cadres aux murs, un plaid douillet… Si je m’écoutais je changerai aussi les rideaux qui n’ont pas un an, un nouveau tapis (mais le tapis est LA mauvaise idée quand tu as un chat à poils longs).

Et puis j’aime aussi racheter de nouveaux ensembles de lit. Si je m’écoutais, j’achèterai une parure de draps par mois.

Enfin Noël arrive. Et là c’est encore plus la cata.

Coeur 14€ – Chalet 20€ – Aspen 9€ – Tree 14€
http://www.bouchara.com

Envie de coussins, d’un nouveau plaid de saison… Bref, I’m in the caca!

Plaid Check 30€
http://www.bouchara.com

Et si je m’écoutais (ce qui n’est pas raisonnable quand arrive Noël) j’achèterai (encore) une parure

Parure Comptine : Housse de couette 45€ – Taie d’oreiller 10€
http://www.bouchara.com

Il y a tant de jolies choses pour se sentir bien chez soit! moi je te conseille de filer là : http://www.bouchara.com tu y trouveras forcément ton bonheur.

Les jours de pluie

Nous arrivons à cette heure, entre chien et loup. Une ruelle. Il a plu toute la journée, mais ça s’est calmé. Au-dessus de ma tête du piano. Je lève les yeux, une salle de répétition est allumée. Je dois être à côté du conservatoire de musique. Ou de danse.

J’imagine le pianiste. Les petites ballerines.

Les notes ricochent sur le pavé mouillé. Le son a une tonalité curieuse. Il résonne. Et en même temps est étouffé. Il n’y a qu’à ce moment précis, à cette heure, avec cette luminosité que le son a cette saveur.

Et je me souviens. Le conservatoire de danse. Dugny. Ce préfabriqué dans la cour, à côté du gymnase où des boxeurs transpirent.

Ma prof. Petite femme sèche, autoritaire, mais merveilleuse. J’ai oublié son nom depuis des années. Mais je me souviens de son port de tête. Elégante, elle relevait toujours le col de ses chemises. Légère, elle nous montrait les mouvements, comme si c’était naturel d’être sur les pointes de pieds.

Je me souviens des heures passées à attendre dans ce vestiaire. Minuscule. Et de la cour, où quand il pleuvait, les notes du piano ricochaient sur le bitume et transformaient la cour en scène, où le public était ces feuilles mortes, noyées dans une flaque. Et la lumière, clair-obscur trop clair, mais pas assez lumineux, presque gris.

Je me souviens de ces heures à transpirer dans cette salle. A n’être jamais assez parfaite. A faire ce petit mouvement de tête au pianiste, pour lui indiquer que je suis prête à attaquer mon adage. A souffrir face à ce mur, où il fallait forcer ces jambes trop raides à atteindre le grand écart. Mais j’ai aimé cette souffrance.

Hier j’ai eu la sensation de retourner 15 ans en arrière. Un petit pincement au coeur à la pensée de cette petite fille innocente que jétais et que la vie a transformé. Malgré elle.

Les jours de pluie, sont ceux qui nous mettent face à nos passés.

Obsession : parapluie

Winter is coming.

Et avec lui, mon obsession du « chaud et sec ». Je me suis donc donnée comme mission cette année, d’investir dans un parapluie, un (des?) manteau(x) bien chaud(s) et une paire de bottes (UGG?).

J’adore l’été et avoir chaud. Mais l’hiver c’est top aussi. Les « comfort-food », se blottir sur le canapé sous un plaid bien chaud avec un thé brûlant, le chat sur les genoux. Sortir dans le froid avec cette immense écharpe de 3m de long que tu auras tricoté avec amour et ces moufles en faux poils achetées cet été…

Et être au sec avec un vrai parapluie. Pas un de ces parapluies pliants achetés deux euros dans la rue à un Pakpak, qui plie au moindre courant d’air. Non je veux un beau, un vrai et un solide parapluie. Surtout que dans ma future vie, il va me falloir un parapluie « Super résistant »

Et dans ma vie, il y en a pour tous les goûts. Et je ne sais lequel choisir.

Le romantique en forme de cloche, mais qui dit cloche dit « le vent s’engouffre deux fois plus et c’est la merde pour ton brushing »! Mais il est quand même mimi avec les pois et la dentelle.

Le graphique, un brin Jane austère.

Le résistant qui fait aussi salle de lecture. Sobre et mixte.

Le féminin à motif végétal gris.

Entre les 4 mon coeur balance :/ Et j’ai toujours un parapluie de merde dans mon sac en attendant.

Le corps a ses raisons

… Que la raison connait, mais essaie d’ignorer.

On a tous dit un jour « je vis à cent à l’heure, il y a pleins de changements dans ma vie, et je kiffe ». Ou encore « toutes ces situations de stress? Je gère, t’as vu! ».

Et un jour, BIM! on tombe malade, on a des maux « imaginaires », mal partout…

C’est un peu ce que mon corps essaie de me dire. Hier douleurs dans le nerf sciatique, passage par la case « médecin du travail qui est aussi ostéo », pour avoir le constat : 3 vertèbres bloquées, un dos tendu comme pourrait l’être la corde du string de Maïté et le nerf sciatique « bloqué ».

Il y a des raisons de posture. Oui j’aime dormir en boule. J’aime m’avachir dans mon canapé et m’assoupir dans les pires positions pour mes articulations. Comme un chat. Oui j’aime avoir le dos très droit, ce qui provoque des tensions dans les muscles du dos. Les personnes qui se tiennent voûtées me donnent des envies de violence (à coups de pieds entre les omoplates), c’est physique.

Mais il y a aussi des raisons « psychosomatiques ». Et sur ce sujet je suis championne.

Quelques changements de vie, des minis-challenges (genre le rangement de ce week-end, tu te rends pas compte du stress!), des échéances (recevoir TOUTE ma famille pour la première fois chez moi), des évènements privés… Tout plein de choses qui prisent séparément sont über-cool. Mais toutes ensemble, me vrillent totalement.

Et pourtant je kiffe. Mais je me sens un peu dépassée. Et mon corps me le fait savoir clairement « vas-y mollo, parce que tu vas finir par user la corde que tu tires déjà trop ».

Pour me détendre, rien de tel qu’un peu de shopping!! (et puis du repos! du repos! du repos!)